De la roche et des anses sablonneuses… c’est l’unique visage qu’eurent longtemps les rives.

Aujourd’hui, Marseille a mâché et digéré les espaces pour ériger des contreforts, promenades et esplanades dont le ciment salé brunit à l’air et au soleil, comme ceux venus s’enduire de lumière brûlante avant que l’hiver ne rende les bords aux oiseaux.

 

Catalans, Malmousque, Prophète, Prado, Pointe rouge…  Sur la côte les noms s’égrènent et les regards glissent au large, ricochant parfois sur les îles au loin, lanternes à la proue de Marseille éclairant vers les ailleurs.